Le bonheur selon Lucky, Susan Patron, Bayard, 11.90€

Hard Pan, Californie, village improvisé de 43 habitants, échoué aux portes du désert de Mojave. Ici, l’environnement fait écho aux blessures lovées dans le cœur des hommes.
Sévère, aride mais néanmoins source d’apaisement pour ceux qui y ont trouvé refuge. Short Sammy, par exemple, aime perdre son regard sur l’étendue désertique. Une citerne en guise de tanière, il ne quitterait Hard Pan pour rien au monde.
Ce petit bout de terre sablonneuse abrite une communauté soudée dont chacun des membres évoque une histoire.
Parmi eux, Lucky, jeune orpheline et Brigitte sa tutrice française.
Grave et malicieuse, ingénieuse et naïve, Lucky est en quête. Nourrie des récits des alcooliques anonymes dont elle épie les réunions, elle s’est fixée le même objectif : trouver sa « Puissance Supérieure ». Comment ces mots résonnent-ils dans la tête d’une petite fille ? Comme une nécessité : mieux comprendre le monde et tenter d’y trouver sa place. Quelle place tient-elle dans le coeur de Brigitte ? Comment repousser l’échéance de son retour en France ? Comment fait-on son deuil quand on a que 10 ans ?
Avec infiniment de justesse et de gaîté, Le bonheur selon Lucky raconte les rêves de l’enfance. Quand les rêves d’enfants tentent de se frayer un passage dans le monde des adultes.

 Marcia